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Mon approche personnelle
Comment j’en suis venu à découvrir et à présenter les 10 vitraux de la Spitalkirche » ?
Je me rends depuis de nombreuses années à la Spitalkirche pour assister à la messe, à des réunions, à des fêtes et autres activités, pour y prier et chanter, pour me recueillir. Je contemplais à chaque fois les différents vitraux. J’étais fasciné par leur forte luminosité. Cependant, je me heurtais à chaque fois à mes propres limites lorsque je m‘interrogeais sur leur signification.
Je me suis alors adressé à Hans Vogt en lui demandant de m’expliquer le sens des vitraux. Il a volontiers répondu à ma demande. Nous sommes retrouvés dans l’église pendant deux heures. Grâce à ses explications et ses descriptions une porte s’est ouverte en moi. Je suis rentré chez moi plein d’entrain, avec le livre qu’il m’avait offert « Ich bin ich – Der bin ich » (« Je suis celui qui est ») sous le bras. J’ai passé les jours et semaines suivantes derrière des livres et sur internet.
Ce qui m’a d’emblée fasciné, c’est que les 10 vitraux ont tous pour sujet l’Apocalypse de Saint Jean. J’ai alors commencé à aborder l’Apocalypse de St Jean, ceci avec une joie croissante. Je veux partager avec vous ma joie et mon intérêt pour les vitraux et ma compréhension de plus en plus approfondie de l’Apocalypse de St Jean.
Hans Vogt m’a dès le début faire remarquer que St Jean ne voulait pas faire peur aux sept communautés avec l’Apocalypse mais les encourager. (Voir « le vitrail de la Foi »). Pour conclure, je vais à nouveau aborder la relation des vitraux entre eux.
L’œuvre :
Les vitraux colorés sont une création de l’artiste-peintre Harry Mac Lean (1951 – 1959). Leurs thèmes ont été choisis dans le livre de l’Apocalypse par le prêtre Josef Lieser. C’est ainsi qu’est né un cycle de 10 tableaux apocalyptiques qui nous offre une vision approfondie de l’histoire de Dieu avec les humains. (Source : ICH BIN DER ICH BIN – « JE SUIS CELUI QUI EST » – mystères de la Foi et visions du Royaume de Dieu dans les œuvres d’art anciennes et nouvelles de l’église vielle-catholique, Spitalkirche à Baden-Baden)
Peter Meysen a fait les vitraux dans l’atelier de peinture sur verre à Heidelberg en utilisant du verre cuit. Ce verre contribue à la luminosité particulière des vitraux.
traduit par: Catherine Guibert